Une vague d’attaques sans précédent
L’Extrême-Nord du Cameroun traverse une période particulièrement sombre. Entre le 12 et le 17 octobre 2024, la région a été le théâtre d’une série d’attaques brutales attribuées à Boko Haram, plongeant les populations locales dans un climat de peur et d’insécurité.
Les civils, premières victimes
Les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et du Logone-et-Chari sont les plus touchés. Les terroristes ciblent systématiquement les civils :
- Agriculteurs
- Conducteurs de taxi-moto
- Bergers
- Pêcheurs
- Élèves
Le bilan est lourd : au moins cinq personnes ont perdu la vie dans des circonstances tragiques, victimes d’agressions et de kidnappings.
Une menace qui s’intensifie
Entre le 28 septembre et le 11 octobre 2024, pas moins de 27 incidents ont été recensés. Cette multiplication des attaques témoigne d’une inquiétante escalade de la violence dans la région.
La résistance des Forces de Défense et de Sécurité
Les FDS ne restent pas inactives face à cette menace. Elles ont notamment :
- Repoussé une offensive sur l’axe Oupaï – Mtskar le 13 octobre
- Contré une attaque à Gansé le 17 octobre
Les défis persistants
Malgré ces succès ponctuels, la situation révèle les limites actuelles du dispositif sécuritaire :
- La fréquence des attaques reste élevée
- La capacité de dissuasion à court terme est insuffisante
- Le niveau de risque demeure critique dans plusieurs zones
Recommandations aux voyageurs
⚠️ Vigilance maximale recommandée pour tout déplacement dans la région. Les zones suivantes sont particulièrement sensibles :
- Mayo-Sava
- Mayo-Tsanaga
- Logone-et-Chari
En conclusion
La situation sécuritaire dans l’Extrême-Nord du Cameroun reste préoccupante. Malgré les efforts des forces de sécurité, la menace terroriste persiste et s’adapte, nécessitant une vigilance accrue et des mesures de protection renforcées pour les populations locales.