Le 29 janvier 2025, le retrait du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO est devenu effectif, privant ainsi l’organisation de 73,4 millions d’habitants, soit environ 15% de sa population globale.
Pour limiter l’impact humain et économique de cette rupture, celle-ci maintient, jusqu’à nouvel ordre, la libre circulation des citoyens et le statut préférentiel des échanges commerciaux avec les pays de l’AES.
Cette sortie unilatérale de l’AES se base sur une remise en question globale de l’organisation, accusée d’inefficacité et de partialité par les juntes au pouvoir.
Alors que le dialogue politique et sécuritaire est déjà rompu entre les deux espaces, se pose la question de la redéfinition des flux logistiques et, peut-être bientôt, de l’unité monétaire de l’espace Ouest africain.