Une nouvelle crise diplomatique éclate entre Bamako et Alger, révélant des approches divergentes dans la gestion de la crise sahélienne.
Accusations graves entre les deux pays
Le 1er janvier 2025, les relations entre le Mali et l’Algérie ont atteint un nouveau point bas. Les autorités maliennes ont lancé des accusations particulièrement graves à l’encontre de leur voisin du nord, l’accusant de complicité avec des groupes terroristes.
Au cœur de la discorde
Position algérienne
- Soutien aux accords d’Alger de 2015
- Plaidoyer pour une approche diplomatique
- Volonté de dialogue avec les mouvements touaregs
- Déclarations du ministre Ahmed Attaf en faveur d’une solution négociée
Réponse malienne
- Rejet catégorique de la médiation algérienne
- Accusations de complicité avec les terroristes
- Critique de l’ingérence dans les affaires maliennes
- Rappel à l’Algérie de ses propres défis intérieurs
Une rupture progressive
La détérioration des relations entre les deux pays s’inscrit dans un contexte plus large :
- Abandon des accords de paix de 2015
- Reprise des opérations militaires contre les groupes rebelles
- Divergences stratégiques dans l’approche antiterroriste
- Méfiance croissante entre les deux États
Implications régionales
Cette crise diplomatique a des répercussions importantes :
- Fragilisation de la coopération régionale
- Complexification des efforts de stabilisation au Sahel
- Risque d’isolement diplomatique accru du Mali
- Impact sur la lutte coordonnée contre le terrorisme